En plus du support applicatif de son système SAP S/4HANA dans le cloud, le distributeur de matériaux a confié à PASàPAS des projets additionnels sur SAP BTP ainsi que le suivi de ces déploiements sur le PaaS de SAP.
Présent essentiellement dans la distribution de matériaux de construction au travers de trois enseignes, SIG France a migré sur SAP en octobre 2022. Après quelques mois, la société, qui compte environ 1400 personnes, se tourne vers l’offre GPS (Guidage Permanent SAP) de PASàPAS pour assurer le support applicatif de son progiciel centré sur la finance et le contrôle de gestion. Objectif numéro un : améliorer la qualité de la prestation par rapport à celle délivrée par l’intégrateur qui avait accompagné le projet de migration. « PASàPAS est ensuite intervenu sur différents projets que nous avons menés », raconte Thomas Vacheret, responsable de domaine au sein de la DSI du distributeur. Dont une mise à jour visant à améliorer la productivité du back-office via la reconnaissance de caractères et l’automatisation du rapprochement des factures.
Cette extension des activités confiées à PASàPAS se concrétise également par l’accompagnement de SIG France sur l’offre PaaS de SAP, BTP (Business Technology Platform). « Nous avons démarré la prestation en détaillant le contenu du contrat, et en expliquant la facture ainsi que la roadmap d’évolution des composantes de BTP », indique Mikaël Thepault, responsable de la Business Technology Platform chez PASàPAS. C’est l’esprit de l’offre dédiée du prestataire, appelée SAP BTP4You : démystifier SAP BTP, pour ôter l’aspect boîte noire qui entoure cet ensemble de services pour nombre de décideurs informatiques, et optimiser l’utilisation du contrat.
Le recours à cet accompagnement permet d’abord au spécialiste des matériaux pour l’aménagement intérieur, l’isolation et la toiture de mener son projet de gestion des API au meilleur coût, en exploitant des technologies qu’il a déjà acquises, comme le précise Thomas Vacheret : « nous avions lancé un appel d’offres dédié pour mettre en place une gestion d’API, car nous ne savions pas que de telles fonctionnalités étaient disponibles dans SAP BTP avec les licences que nous avions acquises. » L’étude des crédits d’utilisation déjà souscrits sur SAP BTP (BTPEA ou CPEA pour Cloud Platform Enterprise Agreement), les possibilités offertes par les composants Integration Suite et Business Application Studio permettent à PASàPAS de construire une solution à moindre coût, là où le précédent intégrateur suggérait de se tourner vers une technologie tierce, engendrant de nouveaux coûts de licence. Sur ce projet, le socle technique est aujourd’hui déployé et héberge déjà une poignée d’API, l’essentiel des interfaces étant appelées à migrer dans le courant de l’été 2024 ou à la rentrée.
Anticiper les mauvaises surprises budgétaires
Concrètement, l’offre de support de PASàPAS BTP4You est structurée autour d’une réunion mensuelle, assurant un suivi de la facturation, de la consommation réalisée et des points d’attention relatifs au licensing. Cette réunion se penche encore sur le cycle de vie des services et sur l’architecture des futurs projets mettant en œuvre SAP BTP. « On étudie la facture envoyée par SAP, on scrute les niveaux de disponibilité des services, on détaille les nouveautés sur la plateforme, on analyse l’évolution des services figurant au contrat, etc. », détaille Mikaël Thépault. « Cela permet, par exemple, de mieux comprendre les axes de mesure de la consommation, SAP BTP étant facturé à l’usage contrairement à SAP FiCo, dont le coût dépend du nombre de licences », abonde Thomas Vacheret.
Une des premières réunions, servant d’état des lieux, fait ainsi apparaître une surconsommation sur des flux d’échange reliés à des environnements de développement, ceux-ci étant plus de trois fois supérieurs à ceux constatés sur la production. « Nous avons donc lancé une revue des messages les plus consommateurs, afin de reconfigurer ces environnements, souligne le responsable de domaine sur les fonctions centrales de SIG France. Cela nous a permis de ne pas dépasser le budget initialement prévu », ce dernier étant dépendant d’un volume maximal de messages. Sans mesure corrective, la facture se serait alourdie de plusieurs milliers d’euros.
Monitorer le respect des SLA
L’étude des services déjà inclus dans les contrats permet aussi à SIG France de déployer, sans frais de licence supplémentaires, un portail d’accès au système de gestion et d’approbation des factures, afin que les utilisateurs puissent participer à ces processus depuis n’importe quel réseau et n’importe quel terminal. Avec les technologies déjà souscrites et sur des crédits non utilisés, une app mobile d’approbation des factures voit ainsi rapidement le jour.
L’analyse des données de monitoring de la plateforme SaaS met enfin au jour un non-respect des accords sur les niveaux de service (SLA) par SAP sur le courant de l’année 2023. « Or, lorsque la disponibilité passe sous la barre des 99,9%, une entreprise cliente peut réclamer à l’éditeur des crédits supplémentaires, souligne Mikaël Thepault. Sur le cloud, les interruptions de service sont finalement assez fréquentes, même si, en 2024, BTP est au-dessus de la barre des 99,9% prévue au contrat. »
La DSI de SIG France, qui compte environ 45 personnes, vient d’effectuer un premier bilan des prestations fournies par PASàPAS, via un questionnaire transmis aux utilisateurs SAP en interne. Un point d’étape satisfaisant, selon Thomas Vacheret : « la pertinence de l’expertise de notre prestataire est reconnue en interne. » Notamment sur le support applicatif où la qualité des réponses aux tickets et les délais de celles-ci se sont nettement améliorés depuis le changement de prestataire.
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